Journée mondiale pour le travail décent : garantir des négociations collectives pour tous les journalistes, demande la FIJ

 La négociation collective est le meilleur outil dont disposent les journalistes pour garantir l’équité au travail, réduire les inégalités et améliorer les conditions de travail et la rémunération.  

Pour célébrer la Journée mondiale pour le travail décent le 7 octobre, la Fédération internationale des journalistes (FIJ) commémore les avancées en matière de négociation collective pour les journalistes dans le monde. 

Les résultats d’une récente enquête de la FIJ démontrent que les négociations collectives permettent d’améliorer les salaires, les conditions de travail, la sécurité de l’emploi et donnent aux journalises, employés ou freelance, une voix au travail. 

Parmi les victoires, l’enquête souligne la signature d’une convention collective nationale historique en Palestine, qui garantit la santé et la sécurité des journalistes ainsi qu’un paiement additionnel pour les heures supplémentaires et les dépenses. Les membres italiens, allemands et autrichiens de la FIJ ont adopté une convention collective qui a permis d’obtenir de meilleures conditions de travail pour les indépendants et les freelance. Au Ghana, une nouvelle convention collective signée chez Times News Corporation prévoit des primes d’ancienneté, des augmentations de salaire annuelles ainsi qu’une rémunération pour les vêtements et le logement. Au Népal, les actions du syndicat ont garanti une augmentation du salaire de base. Au Chili, les syndicats des quotidiens les plus importants du pays ont négocié un bonus pour la réutilisation de leur travail dans d’autres médias. 

La Fédération rappelle que la liberté d’association et le droit à la négociation collective constituent des droits fondamentaux reconnus par les Nations Unies et l’Organisation internationale du travail qui ne devraient pas être remis en question par les gouvernements ni par les médias. Elle insiste sur le fait que les journalistes doivent être libres de rejoindre le syndicat de leur choix sans peur d’être discriminés. L’enquête de la FIJ montre que dans certains pays, alors que ces droits sont repris dans la loi, en pratique, ils ne peuvent pas être exercés. 

“Notre message cette année, à l’occasion de la Journée mondiale pour le travail décent, est que dans les medias tant nouveaux que traditionnels, dominants ou alternatifs, publics ou privés ; en tant qu’employé ou freelance, jeune ou plus âgé, homme ou femme, l’action syndicale, la négociation collective et la solidarité font la différence. Nous appelons les journalistes du monde entier à s’unir pour défendre des conditions de travail équitables pour tous. Nous demandons aux employeurs et aux gouvernements de respecter les droits à la liberté d’association et à la négociation collective. Le meilleur investissement que puissent faire les journalistes est de se syndiquer".

Lisez davantage sur l’enquête de la FIJ ici 


Pour de plus amples informations, veuillez contacter la FIJ au + 32 2 235 22 16

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