Des journalistes attaqués lors de deux incidents distincts en Indonésie

La Fédération internationale des journalistes (FIJ) rejoint son affilié l’Alliance des journalistes indépendants (AJI – Indonésie) pour critiquer vivement les actions de la police locale indonésienne, qui a harcelé et attaqué des journalistes lors de deux incidents distincts. La FIJ et l’AJI exigent une enquête immédiate sur les deux incidents.

Le premier décembre, Topilus B Tebai, rédacteur de majalahselangkah.com, réalisait un reportage sur les préparatifs de la commémoration de la déclaration d’indépendance de la Papouasie occidentale à Nabire, en Papouasie occidentale.

Topilus y prenait des photos d’inspections policières de véhicules au Cimetière des Héros. Un agent de police, soi-disant chef de police, ne cessa pas d’empêcher Topilus de faire son travail. Peu de temps après, deux autres agents arrivèrent, interrompant Topilus dans son activité pour lui demander son appareil photo. Les agents continuèrent d’interroger Topilus et l’un d’entre eux essaya de lui donner un coup de pied. Topilus déclara aux agents qu’il était journaliste et leur montra sa carte de presse. Toutefois, les agents commencèrent à crier et à ordonner de pouvoir parler au rédacteur en chef de majalahselangkah.com.

Topilus protesta contre les actions des agents, leur déclarant qu’ils violaient la loi indonésienne sur la presse. Les agents demandèrent à Topilus de supprimer les photos car il ne devrait pas photographier les opérations de la police. Cinq autres agents approchèrent Topilus et lui prirent sa caméra de force. Les agents de police donnèrent ensuite des coups de pied à Topilus et l’éjectèrent de force du Cimetière des Héros.

Le même jour, Archicco Guilianno de ABC Australia et Step Vaessen de Al Jazeera réalisaient un reportage sur un rallye organisé par des étudiants papous à Jakarta lorsqu’ils furent attaqués et intimidés par la police locale. D’après l’AJI, la police demanda à Archicco Guilianno d’effacer ses enregistrements du rallye. Toutefois, puisqu’elle n’obtempéra pas directement car elle se présenta en tant que journaliste, elle fut frappée par un agent de police. Les policiers exigèrent ensuite de Step Vaessen, qui filmait l’incident, qu’elle efface les enregistrements.Lorsqu’elle refusa, les policiers les effacèrent de force.

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