Selon le NUJP, Quitasol, également président du Baguio Correspondents and Broadcasters Club (BCBC), rentrait chez lui à pied à 22 heures, le long de Quezon Hill à Baguio City, lorsque deux individus ont ouvert le feu sur lui.
Quitasol se serait précipité sur le sol en entendant le coup de feu et n'aurait pas été touché. Sa femme a affirmé avoir vu deux hommes quitter les lieux en moto.
Quitasol a porté plainte le 3 mars, toutefois, lorsque la police a fouillé la zone, elle n'a trouvé aucune douille ou fragment de balle.
Dans une déclaration à Inquirer, Quitasol a affirmé qu'il n'avait reçu aucune menace préalable à l'attaque.
Ce n'est pas la première fois que le journaliste est pris pour cible. Au début de l'année, Quitasol avait été invité par la police à participer à un " échange " dans le cadre du programme de soutien communautaire White Area Operation (CSP-WAO). Il s'est toutefois avéré qu'il s'agissait d'une "ramification d'un plan très controversé" des autorités gouvernementales visant à cibler les journalistes et les militants soupçonnés de sympathiser avec les rebelles communistes.
Le NUJP a déclaré : " Une agression contre un seul est une agression contre tous. Nous exigeons du directeur de la police de la ville de Baguio, le policier Glenn Degawan Lonogan, qu'il enquête immédiatement sur cette affaire et qu'il assure la sécurité de tous les journalistes de la ville face à ces agressions persistantes."
La FIJ a déclaré : " Cette agression contre Aldwin Quitasol est extrêmement préoccupante. La FIJ exhorte les autorités philippines à mener une enquête approfondie sur cette affaire, à condamner les auteurs et à mettre fin à l'impunité des crimes contre les journalistes aux Philippines."