Le journaliste Juan Carlos Muñiz a été assassiné dans la nuit du vendredi 4 mars, dans la région de Fresnillo. L’information a été confirmée par le média pour lequel il travaillait, où il enquêtait sur des sujets liés au crime organisé et à des faits divers sanglants. Il signait ses rapports avec les pseudonymes « Rigoberto » ou « El TX », ce dernier en référence à son autre métier de chauffeur de taxi.
Testigo Minero, le site Internet où Muñiz travaillait, a diffusé un message sur sa page Facebook à propos de ce qui s’est passé : « Tous les membres de Multimedios Testigo Minero condamnent l’assassinat de notre collègue journaliste Juan Carlos Muñiz, survenu aujourd’hui, vendredi 4 mars 2022, dans la commune de Fresnillo, Zacatecas. Nous exigeons par la même occasion que les autorités chargées de cette affaire, à savoir directement le bureau du procureur général de l’État, mènent les enquêtes appropriées. Le meurtre barbare de notre collègue et ami a choqué une grande partie de la population de Fresnillo et de l’État, ainsi que les journalistes. »
Le SNRP, une organisation affiliée à la Fédération internationale des journalistes, a également réagi à l’incident : « Le Syndicat National des rédacteurs de presse condamne fermement et regrette l’assassinat du journaliste Juan Carlos Muñiz. Nous exprimons notre indignation et notre indignation face à ce crime et exigeons que le gouvernement du président Andrés Manuel López Obrador assume sa responsabilité constitutionnelle consistant à garantir la vie des citoyens mexicains. Nous exigeons que les gouvernements fédéraux, étatiques et municipaux punissent les auteurs et les cerveaux de ces meurtres de journalistes. »
Face à cette situation alarmante, qui a déjà entraîné neuf meurtres de journalistes dans des circonstances faisant l’objet d’une enquête, la Fédération internationale des journalistes exige que des mesures urgentes soient prises pour protéger les journalistes dans tout le Mexique et que les responsables, tant sur le plan moral que physique, des meurtres encore impunis, soient retrouvés et condamnés. Il est nécessaire de faire la lumière sur tous les cas et de déterminer si l’exercice de leur profession était le motif pour lequel ils ont été exécutés. Tant qu’il n’y aura pas de justice pour tous les journalistes victimes de violence, il n’y aura pas de liberté d’expression.