La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ)
a exprimé sa préoccupation aujourd'hui sur l'environnement médiatique en Ethiopie,
bien que tous les journalistes emprisonnés en rapport avec leur travail après
la répression de Novembre 2005, aient été libérés.
« La libération de prison de tous les
journalistes en Ethiopie est une évolution positive, » a dit Gabriel Baglo, le Directeur
du Bureau Afrique de la FIJ. « Toutefois, nous attendons toujours que le
gouvernement éthiopien mette un terme à l'intimidation des journalistes afin de
faire en sorte que les médias indépendants puissent travailler librement. »
Une mission de la FIJ et de l'Association des Journalistes
d'Afrique de l'Est en Ethiopie il ya deux semaines, a noté que le paysage
médiatique en Éthiopie est encore instable, d’autant plus qu’environ huit
journaux fermés au cours de la répression de Novembre 2005 se voient refuser
l’attribution de licences d'exploitation. Un certain nombre de journalistes
éthiopiens en exil ont encore peur de rentrer chez eux par crainte de
représailles. La nouvelle loi sur les médias adoptée par le Parlement le 2
Juillet, est jugée répressive par des journalistes indépendants éthiopiens comportant
de dures sanctions liées à la diffamation ; d'autres journalistes se sont opposés
à l'introduction du projet de loi sur la liberté d'information dans la loi sur
les médias.
La FIJ demande instamment au gouvernement éthiopien
d'accepter le rôle que les médias jouent dans la société et de permettre aux
médias d’accomplir leurs fonctions dans des normes acceptables et des
conditions nécessaires dans une démocratie moderne.
« Le gouvernement devrait engager le dialogue,
surtout avec les médias indépendants dans le but d'améliorer la liberté de la
presse et les conditions de travail des journalistes pour un journalisme
éthique en Éthiopie», a déclaré Baglo.
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