L'objectif a été atteint en Afrique avec le congrès de Khartoum, en décembre. Ce congrès a marqué la réconciliation tant attendue, qui permettra à tous les syndicats et associations-membres africains de la FIJ de s'attaquer ensemble, au sein de la Fédération Africaine des Journalistes, aux grands problèmes qui se posent à l'ensemble des journalistes sur le continent. La sécurité est l'un de ces problèmes, sinon le principal : la lutte contre l'impunité scandaleuse dont bénéficient les assassins de journalistes à travers le monde est devenue une priorité pour la FIJ, qui a élaboré un projet de convention à l'intention de l'assemblée générale des Nations-Unies. Pour amener ce texte à l'assemblée générale, et surtout le faire voter, un gros effort de présentation et de promotion a été entamé, qui a déjà mobilisé plusieurs partenaires importants autour de ce projet. Ce travail de très longue haleine est loin d'être achevé : il demande la contribution de toutes et tous, à tous niveaux, pour convaincre les gouvernements de l'appuyer. Cette lutte commune illustre combien la défense des droits des journalistes est l'affaire non seulement du comité exécutif de la FIJ, et notamment de sa présidente ou de son président , et de son personnel, mais bel et bien de l'ensemble de ses membres. Ce n'est qu'ensemble que nous mènerons à bien les combats qui nous concernent tous.
Rendez-vous à Tunis pour relever ces nouveaux défis.
Philippe Leruth
Président de la FIJ