La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a condamné aujourd'hui le meurtre du journaliste somalien Hassan Kafi Hared mort dans l'explosion d'une mine qui a aussi tué deux travailleurs humanitaires et leur chauffeur. Sa mort a suivi l’information qu'un autre journaliste a été battu pour des reportages prétendument « tendancieux et provocateurs ».
« Nous sommes attristés par la mort de Hassan Kafi Hared et exprimons notre solidarité avec sa femme et ses trois enfants, » a dit Gabriel Baglo, Directeur du bureau Afrique de la FIJ. « Les autorités locales et le Gouvernement de Transition doivent mener des enquêtes approfondies sur cette mort et toutes les attaques perpétrées contre les journalistes et traduire leurs auteurs en justice. »
Hared est décédé aujourd'hui après qu’une mine contrôlée à distance a explosé sur une route dans le village de Siyad à Kismayu, dans le sud de la Somalie, détruisant un véhicule transportant deux travailleurs humanitaires de Médecins Sans Frontières-Hollande et leur chauffeur. Hared, qui passait au moment de l'explosion a été tué de même que les occupants du véhicule. Selon des sources le personnel de l'organisation humanitaire était pris pour cible.
Selon le Syndicat National des Journalistes Somaliens (NUSOJ), Hared, qui travaillait pour l'agence de presse nationale somalienne et le site Gedonet.com, se rendait à une conférence de presse à Kismayu.
Le samedi Abdihakim Yusuf Moalim, journaliste à la Somali Broadcasting Corporation (SBC), une station de radio privée à Bossasso, une ville de la région du Puntland, a été violemment battu par un garde du corps du Vice -Ministre de la Sécurité Ibrahim Artan. Artan a également giflé le journaliste l’accusant ainsi que sa radio de reportages « tendancieux et provocateurs ».
Après son passage à tabac, le journaliste a été brièvement détenu par les gardes du corps. Il couvrait une réunion entre des autorités du Puntland et des communautés locales à Bossasso.
Pour plus d’informations, merci de contacter le + 221 33 842 01 43
La FIJ représente plus de 600 000 journalistes dans 120 pays dans le monde
« Nous sommes attristés par la mort de Hassan Kafi Hared et exprimons notre solidarité avec sa femme et ses trois enfants, » a dit Gabriel Baglo, Directeur du bureau Afrique de la FIJ. « Les autorités locales et le Gouvernement de Transition doivent mener des enquêtes approfondies sur cette mort et toutes les attaques perpétrées contre les journalistes et traduire leurs auteurs en justice. »
Hared est décédé aujourd'hui après qu’une mine contrôlée à distance a explosé sur une route dans le village de Siyad à Kismayu, dans le sud de la Somalie, détruisant un véhicule transportant deux travailleurs humanitaires de Médecins Sans Frontières-Hollande et leur chauffeur. Hared, qui passait au moment de l'explosion a été tué de même que les occupants du véhicule. Selon des sources le personnel de l'organisation humanitaire était pris pour cible.
Selon le Syndicat National des Journalistes Somaliens (NUSOJ), Hared, qui travaillait pour l'agence de presse nationale somalienne et le site Gedonet.com, se rendait à une conférence de presse à Kismayu.
Le samedi Abdihakim Yusuf Moalim, journaliste à la Somali Broadcasting Corporation (SBC), une station de radio privée à Bossasso, une ville de la région du Puntland, a été violemment battu par un garde du corps du Vice -Ministre de la Sécurité Ibrahim Artan. Artan a également giflé le journaliste l’accusant ainsi que sa radio de reportages « tendancieux et provocateurs ».
Après son passage à tabac, le journaliste a été brièvement détenu par les gardes du corps. Il couvrait une réunion entre des autorités du Puntland et des communautés locales à Bossasso.
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