La Fédération Internationale de Journalistes (FIJ) partage le sentiment d'horreur exprimée par la Fédération colombienne des journalistes (FECOLPER) et son bureau de Bogotá, CESO-FIP (Centre de Solidarité de la FIJ à Bogotá), à la suite de l‘ assassinat de María Eugenia Guerrero, une jeune journaliste colombienne de 27 ans qui animait une émission sur une radio de la localité de Ipiales, dans le sud de la Colombie.
Son corps a été retrouvé dans
la ville de Tulcán, située de l'autre côté de la frontière, sur le territoire
d'Équateur.
Selon les sources médicales citées par la presse,
la journaliste a aussi été victime d'agressions sexuelles avant d'être
finalement violemment frappée et tuée. María Eugenia a été vue pour la dernière
fois lundi dernier mais son cadavre n'a été retrouvé que jeudi le 5 février.
« Nous ne voulons pas privilégier une piste
quelconque mais nous demandons une enquête qui devrait être menée conjointement
par les autorités de la Colombie et celles d'Equateur », a déclaré Eduardo
Márquez, Présidente de FECOLPER et Directeur de CESO-FIP, qui a ajouté :
« dans tous les cas, il est nécessaire d'éclaircir les circonstances de ce
crime pour pouvoir poursuivre en justices ses auteurs».
La FIJ suivra avec le maximum d'attention le
progrès de l'enquête, en coordination avec FECOLPER, pour qu'il n'y ait pas le
moindre doute sur cette affaire ni sur les autres cas d'attaques contre les journalistes.
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