A l’occasion de la Journée dédiée au Droit de savoir pour cette année, la Fédération Africaine des Journalistes, FAJ, une organisation régionale de la Fédération Internationale des Journalistes, FIJ, a commémoré aujourd’hui le rôle capital que jouent les journalistes dans la promotion de ce droit et les défis auxquels les journalistes du continent font face en leur qualité de messagers de l’information.
Les journalistes du continent africain continuent de faire face à des défis divers tels que l’intimidation, les arrestations, les risques d’être emprisonnés, dans l’exercice de leur métier de collecte, traitement et diffusion de l’information destinée à promouvoir et faciliter au peuple le Droit de Savoir.
“Nous célébrons les modestes bénéfices que nous continuons à enregistrer non seulement dans notre combat pour élargir davantage l’espace à la liberté de la presse pour permettre un échange fluide d’informations et partant exercer notre Droit de Savoir, mais aussi en mettant à découvert les difficultés que rencontrent les journalistes dans l’exercice de cette liberté”, a déclaré Omar Faruk Osman, Président de la FAJ.
La situation dans beaucoup de pays africains comme l’Erythrée, l’Ethiopie, la Somalie, le Soudan, le Nigéria, le Cameroun et le Zimbabwe et bien d’autres, continue de présenter des défis, causant ainsi aux journalistes de sérieuses difficultés à connaître quel genre d’information les citoyens ont besoin pour pouvoir exercer leur Droit de Savoir.
“Lorsque le droit de savoir est en danger chez les journalistes, tous les autres droits de l’ homme sont également en danger. Ainsi, il nous faut continuer à combattre pour le respect des droits des journalistes, la liberté de la presse et la liberté d’information,” a ajouté Osman.
La plupart de pays africains ont ratifié des Conventions et Protocoles internationaux en rapport avec la liberté d’expression, mais ils n’ont pas encore réussi à les mettre en application, remettant ainsi en cause leur degré d’engagement à promouvoir le droit d’accès à l’information, pourtant reconnu dans les constitutions de la plupart de pays africains.
“Ceci est un moment pour commémorer et rendre hommage aux collègues journalistes qui ont été tués ou mutilés dans l’exercice de leur profession, et ceux qui sont détenus dans différentes prisons dans des conditions inhumaines, simplement pour avoir rendu possible aux populations de leur pays respectifs d’exercer et de jouir de leur Droit de Savoir,” a-t-il ajouté.
La FAJ a déclaré que cette organisation continentale ne va pas emprunter des voies douces dans leur quête d’environnements légal et politique favorables à la liberté de la presse et à la liberté d’information dans différents pays d’Afrique et demande aux gouvernements africains d’accélérer le processus de mise en place des meilleures lois d’accès à l’information.
La FAJ a mis sur pied une Commission chargée de la promotion, la protection et la défense de la liberté d’information (LDI).
Pour plus d’information, contacter la FAJ au +221 33 867 95 86/87
La FAJ représente plus de 50.000 journalistes dans 40 pays en Afrique