"Chaque journaliste tué ou neutralisé par la terreur est un observateur de la condition humaine en moins"

Dominique Pradalié, Présidente de la FIJ, a donné ce vendredi 24 juin un discours devant le Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies à Genève, appelant au soutien de notre Convention et à la fin de l'impunité.

"Shireen Abu Akleh, Yessenia Falconi and Sheila Olivera, trois journalistes, trois femmes, assassinées en mai 2022. Dans les territoires palestiniens occupés, 57 journalistes ont été tués en 20 ans. Au Mexique, ces deux derniers meurtres portent à 11 le terrible score de l'année 2022. Les assassins sont libres, les commanditaires inconnus. En 10 ans, près de 1 000 journalistes tués en toute impunité ou presque, puisque 90% des crimes ne sont ni élucidés, ni jugés. 

“Chaque journaliste tué ou neutralisé par la terreur est un observateur de la condition humaine en moins”. Cette citation en exergue du Plan des Nations Unies pour la sécurité des journalistes résume la question. Bien que très complet, il n’a pas permis - faute de mesure contraignantes - d’empêcher que se multiplient sur les cinq continents : agressions, menaces et meurtres de journalistes.

C’est pourquoi, la Fédération internationale des journalistes (FIJ), avec ses 190 organisations dans 150 pays, vous prie instamment d’agir concrètement.

Le projet de Convention pour les Nations Unies est contre l’impunité des assassins de journalistes et de leurs commanditaires. Il rappelle que les journalistes doivent être protégés par les Etats et liste des contraintes légales. Il prévoit la création d’un comité pour la sécurité des journalistes. Indépendant, il pourra enquêter et exiger des résultats."

For more information, please contact IFJ on +32 2 235 22 16

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