Si la loi est votée en l’état, et notamment son article 24, les journalistes ne pourront plus filmer ou diffuser des images des policiers, gendarmes ou militaires en action dans les lieux publics.
Le nouveau délit instauré par cette proposition de loi permettrait d’interpeller tout journaliste qui filme en direct une opération de police, de le placer en garde à vue et de l’envoyer devant un tribunal en saisissant son matériel professionnel. Seul le tribunal sera à même de déterminer si l’intention malveillante est établie.
La FIJ et ses affiliés ( SNJ, SNJ-CGT et CFDT journalistes) s'alarment de la teneur d'un texte qui risque d'empêcher la révélation d’affaires de violences policières illégitimes,
Le SNJ a appellé à la mobilisation des patrons de presse.