Le sujet est d’autant plus pertinent qu’il fait écho à celui de l’Organisation internationale du travail (OIT), qui fête ses 100 ans cette année autour de « L’avenir du travail ».
Mais cet avenir est-il si radieux dans la presse numérique ? A en croire les dernières nouvelles, on peut largement en douter. Les difficultés financières, la chute des revenus publicitaires et les coupes dans les effectifs ne sont plus l’apanage de la « vieille » presse papier. Depuis le début d’année, le groupe mondial BuzzFeed news a licencié plus de 300 journalistes; le HuffPost 10% de sa rédaction (une vingtaine de personnes); et le magazine de contre-culture Vice s’est séparé de 250 rédacteurs !
Les syndicats, qui peinent encore à s’imposer dans les rédactions en ligne, ont un vrai rôle à jouer, maintenant, pour envisager l'avenir du journalisme.
Anthony Bellanger
Secrétaire général de la FIJ