Le Bureau

La composition du bureau exécutif obéit à une certaine parité, facteur d’équilibre dans le « délibéré des jugements ». Les journalistes de terrain y représentent leur corporation. Ils sont aussi et surtout des acteurs de premier plan relativement au respect de l’éthique et la déontologie. Les patrons de presse, deuxième composante du bureau exécutif, jouent, en principe, le rôle de gardiens du temple, et à ce titre ils devraient veiller sur les principes déontologiques. La société civile forme ce regard extérieur non partisan : on le tient pour non impliqué dans les conflits des lignes éditoriales ; ils représentent surtout la société des consommateurs de l’information.

Le choix des personnes compte : leur intégrité morale, leur rigueur, leur renommée dans le métier qu’ils exercent peuvent créditer le B.E (Bureau Exécutif) de la confiance nécessaire à l’efficacité de l’instance, à l’adhésion des professionnels et même de la société civile à ses décisions. Les membres du B.E, bénévoles, doivent s’investir dans la défense et la promotion de l’éthique et de la déontologie. Ils sont appelés à mettre quelquefois la main à la poche. Les critères qui président à la formation du bureau vont donc au-delà d’une simple parité. C’est pourquoi chaque membre du B.E engage sa propre crédibilité, et ne prend aucune décision au nom du titre ou de l’institution auxquels il appartient. C’est la collégialité dans la responsabilité.

Document de synthèse du processus d’évaluation du programme d’appui aux instances d’autorégulation des médias en Afrique de l’Ouest, présenté à l’atelier régional d’évaluation du programme, Cotonou, Bénin, 28 avril au 1 mai 2003


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