Le premier a été condamné à 5 ans de prison pour agressions sexuelles sur un militant LGBT, Adam Mohammed; le second est condamné à 6 ans de prison et reconnu coupable de viol et d'attentat à la pudeur sur une de ses consoeurs journalistes, Hafsa Boutahar; et le troisième est condamné à 6 mois de prison pour complicité de viol.
Compte tenu des nombreuses zones d'ombre de ces différents dossiers, la FIJ réaffirme que les deux accusés auraient dû comparaître en état de liberté et ne pas être en détention préventive pendant plus d'une année (Imad Stitou comparaissait libre).
La FIJ et le SNPM rappellent qu'ils ont écrit au roi du Maroc le 15 juin pour qu'une clémence soit accordée aux accusés et ont précisé qu'une démocratie n'emprisonne pas ses journalistes, surtout lorsqu'il y a des possibilités de les placer sous contrôle judiciaire.
Les deux organisations demandent que cet état de liberté s'applique aux trois journalistes lors du procès en appel.
A travers la FIJ, ce sont aussi ses 600.000 membres qui attendaient des procès équitables conformément aux normes internationales avec des instructions plus courtes pour les deux parties.
Enfin, depuis les révélations de l'enquête mondiale "Pegasus", publiée par le consortium international Forbidden stories dimanche 18 juillet, la FIJ et la SNPM exigent du gouvernement marocain que toute la lumière soit faite sur les accusations d'espionnage et de surveillance des journalistes qui jettent un vrai discrédit sur le royaume, notamment en termes de liberté de la presse et de liberté d'informer.